Problem

Le Problème

Sur les quelques 500’000 femmes qui meurent chaque année de causes liées à la grossesse et à l’accouchement, environ 99 % vivent dans les pays en développement. Par exemple, en moyenne au Chad, cela correspond au décès d’une femme sur 14.  Par comparaison, le ratio dans les pays développés est de 1 sur 4900 (chiffre de l’OMS – Nov 2015).

Près du quart de ces décès sont la conséquence de saignements incontrôlés après l’accouchement.

Pourtant, il est possible de prévenir la plupart de ces décès par l’injection immédiate d’un médicament : l’oxytocine. Toutefois, cette substance ne peut guère être employée là où elle est le plus nécessaire en raison de son instabilité à la chaleur et la nécessité d’un personnel soignant qualifié pour administrer les injections.

Solution

Notre Solution

Grâce à la modification de la substance oxytocine stabilisée sous forme sèche, nous avons développé un inhalateur jetable, robuste et peu onéreux, éliminant le recours aux injections. Il suffit alors que la mère inspire profondément une seule fois pour recevoir immédiatement la dose requise, avec une efficacité de près de 100%. Une fois la mise au point achevée, nous envisageons un coût total par dose nettement inférieur à 1$, en fonction du volume de la production. Cette méthode présente l’avantage de pouvoir être administrée sans risque par un plus large éventail d’agents de santé, tout en étant plus stable que sous la forme liquide habituelle.

Next steps

Prochaines étapes

L’optimisation préliminaire de notre méthode en laboratoire fait apparaître un taux de survie de l’oxytocine de 98 % après huit mois à 40° C et 75 % d’humidité. Mintaka cherche maintenant un financement afin de procéder à un bref programme expérimental visant à confirmer et optimiser ses résultats, avant de passer à l’étape des premiers essais cliniques.

Anticipated Impact

Impact envisagé

La mise au point et la diffusion à grande échelle de ces inhalateurs dans les pays en développement permettraient alors une diminution notable de près de 140 000 décès par an, ainsi que l’amélioration de  la santé post-partum de nombreuses femmes.

Ces femmes pourront alors retourner dans leur famille en bonne santé et assumer à nouveau leurs responsabilités au sein de la communauté.